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Retour sur le conseil municipal et l’Heure citoyenne

Retour sur le conseil municipal et l’Heure citoyenne
Le 14 avril dernier, le conseil municipal a adopté 22 délibérations dont celle portant sur le compte financier unique, tandis que l’Heure citoyenne était consacrée à la tranquillité publique.

C’est la première année que la commune produit un compte financier unique.

Auparavant, deux documents étaient établis et faisaient l’objet d’un vote par le conseil municipal :

-le compte de gestion (CDG), établi par le comptable, c’est-à-dire le responsable du centre de gestion comptable (SGC) de Saint Martin d’Hères ;

-le compte administratif (CA), établi par l’ordonnateur, c’est-à-dire le maire.

Suivant le processus de modernisation des documents budgétaires, le CDG et le CA ont été fusionnés pour devenir un seul et même document : le compte financier unique (CFU).

Celui-ci devient donc la nouvelle présentation des comptes locaux pour les élus et les citoyens. Sa mise en place vise plusieurs objectifs :

-favoriser la transparence et la lisibilité de l’information financière ;

-améliorer la qualité des comptes ;

-simplifier les processus administratifs entre l’ordonnateur et le comptable, sans remettre en cause leurs prérogatives respectives.

Dernier acte du cycle budgétaire annuel, il apporte ainsi une vision globale de l’exécution du budget principal 2024 de la commune.

+22,9 % d’épargne brute
Sur l’exercice 2024, l’effet de ciseau entre l’évolution des recettes et des dépenses de fonctionnement s’est inversé et l’autofinancement de la commune s’est donc amélioré :

-les recettes réelles de fonctionnement ont augmenté de 2,8 %, tandis que les dépenses réelles de fonctionnement ont diminué en valeur de 0,3 % grâce à une gestion rigoureuse des dépenses.

Ainsi l’épargne brute s’établit pour l’exercice à 5,4 millions d’euros contre 4,4 millions d’euros en 2023, soit une augmentation de 22,9 %.

+ 54,4 % d’investissements
Au niveau de la section d’investissement, 10 millions d’euros de dépenses d’équipement ont été réalisés en 2024, soit une hausse de 54,4 % par rapport à 2023, notamment en raison de la concrétisation de projets importants inscrites au plan pluriannuel d’investissement (PPI). Il s’agit par exemple de la rénovation de la piscine des Buclos, de celle du CINE ou encore de celle du gymnase des Buclos.

- 12,9 % de dettes
Parallèle, le stock de dette a diminué de 12,9 %, la commune n’ayant pas débloqué de nouvel emprunt sur l’exercice 2024. L’encours de la dette reste donc faible, et représente 511 € par habitant contre 789 € en moyenne pour les collectivités de même strate. Sa capacité de désendettement est également très bonne puisqu’elle s’établit à 1,8 ans à fin 2024, contre 3,8 ans en moyenne pour les communes de même strate. L’endettement reste donc à un niveau très faible par rapport à la taille et à la situation financière de la commune et ce malgré la hausse de ses investissements.

Malgré un contexte économique défavorable, la situation financière de la commune, déjà solide, s’est donc améliorée, et ce, sans augmenter les taux d’imposition, en préservant le périmètre de service public et en accélérant les investissements. C’est le fruit d’une gestion responsable et prudente des finances de la commune qui permet d’investir pour l’avenir sans mettre en péril les équilibres financiers.

Un budget vert
L’enjeu climatique est désormais connu et partagé au sein de la société. En cohérence avec ce constat, la France a pris de multiples engagements internationaux et européens. La nécessité d’une montée en puissance des politiques environnementales, et notamment celles de lutte contre le changement climatique, a mis en lumière le rôle déterminant des collectivités territoriales. Cette nécessité est aujourd’hui traduite par l’obligation d’intégrer au compte financier unique un état annexé intitulé « Impact du budget pour la transition écologique ».

A Meylan, l’approche environnementale de la commune est systémique. Elle englobe à la fois ses champs de compétence et son organisation interne. La stratégie repose sur trois piliers :

-comprendre le changement climatique (formation, sensibilisation des élus et des équipes) ;

-analyser les phénomènes à l’oeuvre sur le territoire (bilan des émissions de gaz à effet de serre, diagnostic climat, air énergie, etc.) ;

-agir (planter des arbres, rénover des bâtiments, etc.).

La démarche de classification du budget au regard de critères climatiques a été initiée dès 2023.
En cohérence avec les demandes de la CEM (commission extra-municipale), elle vise plusieurs objectifs :

-rendre visible l’engagement politique réel en mesurant la part du budget favorable au climat ;

-impulser une démarche proactive des services de la collectivité ;

-identifier les marges de progrès et s’inscrire dans une démarche d’amélioration.

Pour établir son « Budget vert », la commune a choisi d’utiliser la méthode « I4CE », qui consiste à classifier les dépenses et les recettes par catégories : de très favorable à défavorable, en passant par une catégorie indéterminée (à effet inconnu) ou une catégorie neutre. Utilisée notamment par Grenoble Alpes Métropole, le Grand Lyon, le département de la Seine Saint Denis, les villes de Paris, Lille…, elle a été définie par l’Institut de l’économie pour le climat.

Le travail, conduit par les directions Technique et Ressources de la commune, a porté sur l’analyse des dépenses d’équipement du budget principal.

Les dépenses d’équipement 2024 de la commune, incluant les réserves foncières, se répartissent ainsi :

Heure citoyenne : la tranquillité publique en détail

A Meylan, 900 à 1 000 faits de délinquance sont constatés par an dont 50 à 60 % sont des atteintes aux biens (cambriolage, vol, dégradation…).

Si ces atteintes aux biens sont les plus nombreux, ils sont aussi en baisse. Les cambriolages de logements passent de 142 en 2018 à 117 en 2024 ou encore les destructions et dégradations volontaires de 146 en 2018 à 92 en 2024 par exemple. Globalement, c’est une baisse de 17 % depuis 2019 qui est enregistrée. Concernant l’usage des stupéfiants, là aussi on note une baisse : 5,3 pour 1 000 habitants en 2019 contre 3,2 en 2024. Et Meylan est sous les courbes d’autres villes comme Crolles et Saint-Egrève. De plus, la gendarmerie ne constate pas l’existence de point de deal dans la commune.

Autant de chiffres qui traduisent qu’il n’y a pas d’explosion de la délinquance à Meylan et des problèmes de sécurité plutôt moindres comparé à des communes de taille similaire.

Pour garantir cette qualité de vie, la Ville agit, aux côtés de la gendarmerie, via son service Tranquillité publique et dans le cadre de son CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance). Proximité et médiation, points d’information et juridiques, surveillance, relèvement des infractions, prévention routière dans les écoles…, les actions sont nombreuses. Meylan est d’ailleurs pionnière concernant les rappels à l’ordre. Ce dispositif permet de rencontrer la famille et l’enfant lorsqu’il est mineur, afin de mieux comprendre les difficultés, sensibiliser les parents et responsabiliser l’enfant.
De plus, la ville est l’une des communes les mieux dotées de la métropole en matière de vidéoprotection.

Les informations chiffrées sont accessibles à tous depuis la base de données du ministère de l’Intérieur en cliquant ici.

Et pour visionner l’intégralité du Conseil municipal et de l’Heure citoyenne du 14 avril : retrouvez les replays ici.