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Histoire

Au Moyen-âge, Meylan est un petit village rural. Il le restera pendant plusieurs siècles... jusque dans les années 50, date des débuts de son urbanisation.

Le nom de Meylan, d'origine latine, signifie "terre du milieu", son nom celtique était Olonna. Village rural médiéval, Meylan est à l'époque le siège d'une église et regroupe quatre communautés d'environ trois cents âmes (Saint-Mury, la Bâtie, le Bouquéron et Meylan). Le mode de vie agricole de ses habitants (céréales et vignes mais aussi chanvre) va subsister durant des siècles.

Pendant la Révolution, des bouleversements ont lieu : la commune de Meylan est créée par la réunion des quatre communautés en 1790. Elle compte alors 1 122 habitants et devient le chef-lieu du canton où grands propriétaires et petits paysans se partagent les sols.

Au début du XXe siècle, Meylan est encore très rurale. En 1900, la mise en service du tramway Grenoble-Chapareillan, dont une station desservait la commune, préfigure le désenclavement de la vallée du Grésivaudan. Mais c'est avant tout l'urbanisation dans les années 50 qui marque un tournant décisif dans l'histoire de la commune : l'agriculture régresse pour presque disparaître jusqu'à ce que Meylan devienne une commune résidentielle avec une forte croissance économique.

Entre 1960 et 1980, la population passe de 3 000 à plus de 10 000 habitants. Des quartiers voient le jour : Mi-Plaine en 1960, Grand-Pré et le début d'Inovallée (Zirst) en 1970. Les Béalières sont habitées à partir de 1984. Puis en 1990, les quartiers Maupertuis et Charlaix sont aménagés. Seul le quartier du Haut-Meylan recouvre le site occupé par le village d'autrefois.

La commune de Meylan s'étend aujourd'hui sur 1 220 hectares et compte 18 922 habitants en 2021.

A savoir

L’ouvrage "Meylan une ville intégrée dans notre siècle", édité par la Ville en 2006, permet de (re)découvrir l’histoire de la commune.
Il peut être consulté dans les bibliothèques et aux Archives municipales.