Menu Contenu
menu

Projet d'aménagement de la Serve

Présentation du projet

En 2018, la Faculté de pharmacie, propriété de l’Etat, déménage sur le site du CHU de Grenoble à La Tronche. L’Etat vend alors l’ensemble de ses terrains à l’Etablissement Public Foncier Local du Dauphiné (EPFL-D) avec pour objectif une obligation de produire du logement, sous peine, en cas de non-respect, de pénalités financières fortes.

Soucieuse de respecter ses engagements, tout en préservant la qualité de vie meylanaise, la Ville a décidé de s’engager dans une démarche de réflexion associant habitants et usagers, afin de définir les grandes orientations de ce que pourrait devenir ce "morceau de ville".

De janvier à novembre 2025, elle vous invite à participer à une réflexion préalable à l’aménagement de la Serve, avec l’accompagnement des agences d’urbanistes Ville ouverte et Atelier Iris Chervet. Que souhaitez-vous pour le terrain de la Serve ? Comment insérer ce "morceau de ville" au sein du quartier des Buclos et plus largement dans Meylan ? Comment répondre aux enjeux sociaux, climatiques, de proximité et du bien vivre-ensemble ?

Voir l'image en grand

Les grands objectifs du projet

  • Penser les usages pour faire de la Serve un lieu agréable à vivre
  • Innover et expérimenter sur les manières d’habiter
  • Conjuguer les problématiques climatiques, sociales et du vivre-ensemble
  • Construire des logements durables et adaptés aux besoins
  • Préserver la prairie sud et les jardins familiaux

 

Calendrier

18 février : réunion publique de présentation de la démarche du projet, à 18h30, salle du conseil, ouverte à toutes et tous.

Visionnez ici le diaporama présenté lors de la réunion ou regardez le replay ci-dessous

19 et 20 février : Rencontres de terrain. Les équipes de Ville ouverte et de l’Atelier Iris Chervet sont allées à la rencontre des habitants et usagers dans différents lieux de la ville (marchés, écoles, commerces, gymnases, bibliothèques, parcs…).

 20 mars : Conférence-débat # 1“Habiter Meylan : du logement au grand paysage”. A 18h30, en salle du conseil municipal (Hôtel de Ville). Plus d'infos en cliquant ici.

 Retrouvez ci-dessous le replay de soirée et le diaporama en cliquant ici.

 

12 juin : Conférence-débat # 2 "Habiter Meylan : mettre en oeuvre”. En soirée, ouverte à toutes et tous.

 Retrouvez ci-dessous le replay de soirée.

 

A venir

Du 4 au 6 novembre : exposition itinérante de restitution dans la ville.

4 novembre 

16h-17h Ecoles Grand Pré

17h-19h Bibliothèque Grand Pré

5 novembre

9h-12h Marché et centre commercial des Buclos

12h-13h Autour de la mairie

13h-16h Marché des Aiguinards

16h-17h Autour de la mairie

6 novembre

13h-15h Place des Tuileaux

18h30 Réunion publique de restitution

Jeudi 6 novembre, 18h30 (salle du conseil municipal): Réunion publique de clôture. Présentation des résultats de la concertation, ainsi que les prochaines étapes du projet de la Serve.

 

Restitution de la concertation

Après plus de 9 mois, la réflexion préalable à l'aménagement du terrain de la Serve touche à sa fin.

Informez-vous des résultats de cette démarche :

Vous pouvez consulter le bilan de concertation , la synthèse du bilan de concertation ou l'exposition de restitution.

 

Foire aux questions

Qu’est-ce que la Serve ?

Occupé historiquement par la faculté de pharmacie, ce terrain est situé dans le quartier Buclos/Grand-Pré, entre l’Hôtel de Ville et la piscine des Buclos. Le nom du domaine de la Serve vient du latin silva qui signifie la forêt. Le périmètre de projet englobe le terrain de la faculté (y compris les jardins familiaux), ainsi que les logements étudiants au Nord et deux parcelles à l’Ouest de l’allée de la Faculté. Un périmètre de réflexion plus élargi encore permet d'étudier l’intégration du futur site de la Serve au cœur de Meylan et ses liens avec l’existant.

Historique

  • 1971/1972 : construction de la faculté de pharmacie, propriété de l’Etat
  • 2018 : déménagement de la faculté sur le site du CHU à La Tronche
  • 2019 : vente des terrains de l’Etat – Le terrain de la faculté à l’EPFL / Les logements étudiants à ACTIS
  • 2021 : signature de la convention GAM/EPFL/Meylan fixant une production de 15 500 m² de logements dont 45 % sociaux
  • 2022 : déconstruction de la faculté
  • 2025 : lancement de la démarche participative

Quelles surfaces ?

  • Périmètre de projet : 4,8 ha​
  • Bâtiment de l'ancienne faculté de pharmacie : 4 100 m² de surface de plancher / 1 770 m² d’emprise au sol​
  • Totalité du projet faculté (4 extensions projetées mais non construites) : entre 12 000 et 15 000 m²  de surface de plancher
  • Logements étudiants Ariane : 3 550 m² de surface de plancher / 1 400 m² d’emprise au sol (dont les garages)​
  • Extérieurs (parkings + cheminements) : environ 7 000 m²​ d’emprise au sol
  • Surfaces imperméabilisées (faculté + logements + extérieurs) : environ 10 170 m²​ d’emprise au sol
  • À construire :  l'obligation est de produire du logement dont 45 % de logement social, sous peine, en cas de non-respect, de pénalités financières.

Combien ça coûte ?

  • Acquisition du terrain de la faculté par l’EPFL : 4,94 M€​
  • Déconstruction de la faculté + désamiantage et dépollution : 975 000 €​
  • Divers (assurance, entretien, sécurisation depuis 2019) : environ 80 000 €​

    Total : 5 998 950 € en 2025 
  • Acquisition des logements étudiants par ACTIS : 1,7 M€

La concertation est-elle obligatoire ?

La concertation préalable peut être rendue obligatoire en phase opérationnelle selon l’incidence du projet sur le cadre de vie. Dans le cas de la Serve, la Ville de Meylan s’est engagée bien en amont de cette phase pour permettre aux habitants et usagers d’imaginer ensemble le devenir du site. D’autres instances de concertation seront prévues tout au long du projet, de sa définition jusqu’à sa réalisation, afin de continuer à inclure les Meylanais à la démarche et d’aboutir à un projet qui soit réellement partagé.

A quoi va servir la démarche de concertation ?

Cette première étude réflexive est engagée pour six mois par nos prestataires Ville Ouverte et Atelier Iris Chervet (urbanistes et paysagiste). Différentes méthodes sont mises en œuvre pour recueillir l’expertise d’usage des habitants : des immersions dans les quartiers à la rencontre des Meylanais, des conférences-débats ouvertes à tous pour élargir nos horizons, des ateliers de travail avec des habitants et des membres d’instances locales pour explorer et co-élaborer. La phase de diagnostic (jusqu'à mi-avril) vise à déterminer la vocation du site : quels seront ses usages, ses publics. La phase de scénarisation visera par la suite à partager des éléments d’organisation fonctionnelle et de programmation, afin de définir le projet de vie de La Serve.

Pourquoi ne parle-t-on plus d’écoquartier de La Serve ? 

La démarche d’écoquartier est très encadrée et demande de valider un certain nombre de critères. Le choix est fait aujourd’hui d’élargir les possibles à d’autres formes et d’autres usages. La démarche pourra donc être de concevoir un écoquartier, mais ce n’est plus un passage obligé pour aboutir à un projet soutenable et exemplaire permettant de conjuguer les problématiques climatiques, sociales et du bien vivre-ensemble.

Comment sera traitée la question de l’eau sur le terrain ? 

La présence de cours d'eau souterrains sera prise en compte, autant que l’évolution de leurs parcours suite à la réalisation d’ouvrages ou à des épisodes pluvieux, qui en dévient les tracés. L’équipe projet va ainsi partir de l’état des sols du secteur et du fonctionnement hydrographique de la commune. L’objectif est de mettre à plat l’état des contraintes environnementales sur lesquelles le projet va se baser. Le risque d’inondation et de ruissellement sera intégré pour la conception d’aménagements et de constructions, aussi bien dans les espaces publics que les espaces privés.

Comment sera utilisé le site avant le démarrage des travaux ?

Des usages peuvent être mis en place de manière transitoire : soit temporaires, sans lien avec le futur projet, soit dans un objectif de préfiguration de ce que pourrait devenir le terrain de La Serve. Ces modes d’urbanisme permettent d’explorer des pistes à intégrer dans le programme de manière pérenne, mais aussi de faire vivre le site dans les temps longs de l’aménagement.

Y a-t-il un minimum de logements à construire ?

Entamer la réflexion par un nombre de logements (ou une hauteur), ce serait ne pas penser le besoin. La démarche porte donc avant tout sur la définition des besoins et de la stratégie de peuplement. La vocation résidentielle du site sera établie ensuite, puis le nombre et le type de logement (le « qui » et le « comment »). Les scénarios programmatiques, qui seront réalisés pour le projet, proposeront ainsi des curseurs variables concernant le nombre de logements, leur typologie, les publics cibles, etc.