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Une nouvelle mare au Clos des Capucins !

Une nouvelle mare au Clos des Capucins !
Afin de renforcer la trame bleue du Haut-Meylan et de favoriser le retour des espèces patrimoniales, la Ville de Meylan a créé une mare écologique au cœur du Clos des Capucins.

Cet aménagement, situé dans une zone protégée du parc, constitue désormais un véritable réservoir de biodiversité.

Une mare pensée pour durer

D’une superficie de 35 m² et d’un mètre de profondeur, la mare a été conçue pour conserver une partie de son eau toute l’année, y compris durant les périodes estivales. Cette permanence hydrique est essentielle : elle garantit un environnement propice au développement d’espèces sensibles dont le cycle de vie dépend d’un accès constant à l’eau.

Un nouvel habitat pour de nombreuses espèces

Ce plan d’eau offrira un cadre idéal à une grande variété d’espèces animales et végétales :

  • Amphibiens : crapaud commun, alyte accoucheur, salamandre tachetée, tritons…
  • Odonates : libellules, demoiselles, agrions…
  • Chauves-souris et oiseaux, attirés par les insectes aquatiques.
  • Une multitude d’invertébrés indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème.

La création de cette mare vise en particulier à favoriser le retour de l’alyte accoucheur, un petit crapaud protégé et discret. Longtemps présent au Clos des Capucins, l’alyte a fortement décliné en raison de la transformation de ses habitats : introduction de poissons dans les bassins, disparition des lavoirs et murets, assèchement des mares, uniformisation des jardins ou encore urbanisation. La nouvelle mare a donc été pensée comme un véritable refuge de reproduction pour cette espèce emblématique.

Un projet soutenu par des partenaires engagés

La réalisation de cette mare a été rendue possible grâce au soutien financier du Département de l’Isère et de la Fondation Crédit Agricole – Pays de France, aux côtés de la Ville de Meylan. Une autre mare devrait voir le jour à Rochasson.

Un enjeu national : préserver les mares

En France, la disparition des zones humides est préoccupante : entre 30 et 40 % des mares ont disparu depuis 1950, et leur nombre est aujourd’hui dix fois inférieur à celui du début du XXᵉ siècle. Restaurer ces milieux, même de petite taille, constitue donc une action essentielle pour préserver la biodiversité locale.

Rendez-vous au printemps 2026 !

Les habitants seront invités à participer à la végétalisation participative de la mare au printemps 2026. Une belle occasion de découvrir ce nouvel espace naturel, d’enrichir sa flore et d’agir collectivement en faveur de la biodiversité.

Publié le 09/12/2025